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01/06/20 Information du Pouvoir judiciaire Elections générales 2020 et prestation de serment des magistrat·e·s du Pouvoir judiciaire

La prestation de serment des magistrat∙e∙s du Pouvoir judiciaire a eu lieu ce 28 mai 2020, à la cathédrale Saint-Pierre pour un mandat de six ans, qui débute ce 1er juin 2020.

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Le 3 février 2020, 501 personnes se sont porté·e·s candidat·e·s à une charge de magistrat·e titulaire, de juge suppléant·e ou de juge assesseur·e du Pouvoir judiciaire, pour un mandat de six ans qui débutera le 1er juin 2020.

Le nombre de candidat·e·s ne dépassant pas le nombre de charges à pourvoir, et conformément à l'article 55, alinéa 5 de la Constitution de la République et canton de Genève, le Conseil d'Etat a proclamé élu·e·s tacitement les magistrat·e·s du Pouvoir judiciaire (liste des magistrat·e·s élu·e·s).

Les magistrat·e·s ont prêté serment à la cathédrale Saint-Pierre le 28 mai 2020 devant le Grand Conseil, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à huis clos et en respectant les mesures sanitaires en vigueur (communiqué de presse du 12 mai 2020). M. Olivier Jornot, procureur général et président de la Commission de gestion du Pouvoir judiciaire, a pris la parole à cette occasion (discours du procureur général).

Par ce serment intervenant avant leur entrée en fonction, fixée au 1er juin 2020, les magistrat·e·s jurent ou promettent notamment d'être fidèles à la République et canton de Genève, de se conformer strictement aux lois et d'exercer leur charge avec dignité, rigueur, assiduité, diligence et humanité.

1. Le mode d'élection des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s

  • A l'exception des juges prud'hommes, élu·e·s par le Grand Conseil, les magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s du Pouvoir judiciaire, soit du Ministère public, du Tribunal civil, du Tribunal pénal, du Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant, du Tribunal des mineurs, du Tribunal administratif de première instance, de la Cour de justice, ainsi que de la Cour d'appel du Pouvoir judiciaire, sont élu·e·s tous les six ans par les citoyen·ne·s genevois·es, sous la forme d'un scrutin à deux tours.
  • Cette élection revêt toutefois une forme tacite lorsque le nombre de candidat·e·s à élire ne dépasse pas le nombre de postes à pourvoir. C'était le cas cette année, y compris pour le poste de procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire. général, qui n'était pas disputé.

 

Les domaines de la justice genevoise

  • Le Pouvoir judiciaire réunit l'ensemble des autorités chargées de rendre la justice à Genève.
  • En première instance, les juridictions se répartissent dans les filières pénale, civile et de droit public.
  • En seconde instance, la Cour de justice est la plus haute juridiction cantonale et comprend une cour dédiée à chacune des trois filières.

En 2019, plus de 106'000 procédures judiciaires ont été traitées à Genève, dont:

  • 55% relève de la filière civile;
  • 38,4% concerne la filière pénale;
  • 6,6% pour ce qui a trait à la filière de droit public.

 

La filière civile

  • Les juridictions civiles tranchent les litiges entre personnes physiques ou morales découlant, par exemple, de leurs rapports contractuels ou commerciaux.

  • Elles sont également compétentes en matière de droit des personnes (successions, divorces, curatelles) et d'exécution forcée, notamment des faillites.

La filière civile comprend:

  • le Tribunal civil (Tribunal de première instance, Tribunal des baux et loyers et Commission de conciliation en matière de baux et loyers);
  • le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant et la Justice de paix;
  • le Tribunal des prud'hommes;
  • la cour civile de la Cour de justice, compétente notamment pour connaître des appels formés contre les décisions des tribunaux précités.
     

Organigramme de la filière civile

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La justice civile: Le divorce de Fabienne et Alexandre

Après plusieurs années de mariage, Fabienne entame les démarches pour divorcer de son mari Alexandre. La procédure devant le juge voit notamment se tenir une audience de conciliation.
La justice civile tranche les litiges entre les particuliers, découlant par exemple de leurs liens familiaux.

La filière pénale

Sur le plan pénal, les juridictions poursuivent et jugent les personnes prévenuesPersonne contre laquelle une procédure pénale est dirigée. La personne prévenue est celle qui, à la suite d'une dénonciation, d'une plainte ou d'un acte de procédure accompli par une autorité pénale, est soupçonnée, prévenue ou accusée d'une infraction non encore jugée ou dont la condamnation n'est pas entrée en force. d'avoir commis des infractions, à savoir, suivant leur gravité, une contravention, un délit ou un crime.

La filière pénale comprend:

  • le Ministère public;
  • le Tribunal pénal (Tribunal des mesures de contrainte, Tribunal de police, Tribunal correctionnel, Tribunal criminel et Tribunal d’application des peines et des mesures);
  • le Tribunal des mineurs;
  • la cour pénale de la Cour de justice, qui tranche les recours et les appels formés contre les décisions des juridictions précitées.
     

Organigramme de la filière pénale

 

La justice pénale: Sur la piste du cambrioleur

Un couple est victime d'un cambriolage. Un suspect est appréhendé par la police puis mis à la disposition du Ministère public.
La justice pénale poursuit (Ministère public) et sanctionne (Ministère public ou tribunaux) les auteur∙e·s d'infractions, soit les contraventions, les délits et les crimes.

La filière de droit public

  • La filière de droit public statue sur les recours interjetés par des administré·e·s contre les décisions de l'administration, des établissements autonomes de droit public tels que les HUG ou les TPG, ou encore des sociétés de droit privé investies de prérogatives de droit public, telles que les sociétés d'assurances-maladie.
     

  • Ces cas sont traités par :

    • le Tribunal administratif de première instance
      et       
    • la cour de droit public de la Cour de justice
      Cette dernière tranche les recours formés contre les jugements du Tribunal précité. Elle est aussi compétente, comme instance cantonale unique, pour connaître des recours contre les lois et règlements, les votations et élections ou les initiatives (chambre constitutionnelle), contre les décisions prises en matière d'assurances sociales (chambre des assurances sociales) ou encore contre les autres décisions de l'administration, notamment en matière de fonction publique, de marchés publics ou d'aménagement du territoire (chambre administrative)
       
  • La filière de droit public comprend en outre la Cour d'appel du Pouvoir judiciaire qui tranche, en dernière instance cantonale, les recours contre les décisions ayant une portée interne au Pouvoir judiciaire.
     

Organigrame de la filière de droit public

 

La justice de droit public: Le garage de la discorde

Clément souhaite faire construire un garage sur sa parcelle. Son voisin s'y oppose. Une autorisation de construire est accordée à Clément par l'administration. Un recours est déposé et une procédure devant le tribunal démarre.
La justice de droit public tranche principalement les recours des particuliers contre des décisions de l'administration.

3. Les prérogatives du procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire. général

  • Elu tacitement pour la prochaine législature (2020-2026), le procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire. général a plusieurs missions.

  • A la tête du Ministère public, qu'il dirige, il définit la politique criminelle et instruit en outre les procédures de son cabinet.

  • Membre de droit de la Commission de gestion du Pouvoir judiciaire, il préside cette dernière.

  • Cette fonction, qui le conduit à représenter le Pouvoir judiciaire dans ses rapports avec les pouvoirs exécutif et législatif, fait de lui le premier magistrat en rang protocolaire du Pouvoir judiciaire et le troisième personnage de l'Etat, après le président du Grand Conseil et celui du Conseil d'Etat.

  • Le procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire. général est enfin membre de droit du Conseil supérieur de la magistrature et de la Conférence des présidents de juridiction.

 

4. La constitution, garante de l'indépendance du Pouvoir judiciaire

  • Principe fondamental de l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire figure expressément dans la Constitution genevoise, laquelle est entrée en vigueur le 1er juin 2013.
     

  • La Constitution consacre l'indépendance des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s dans l'exercice de leur charge. Cela signifie qu'aucune pression ou influence ne sauraient être exercées sur leurs actes ou leurs décisions.
     

  • Pour garantir cette indépendance, le constituant et le législateur genevois ont garanti l'autonomie du Pouvoir judiciaire dans la gestion des ressources mises à sa disposition par le Grand Conseil.

  • Le législateur a confié la mission d'organiser et de gérer le Pouvoir judiciaire à sa Commission de gestion, composée:

    • du procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire. général, qui la préside;

    • de trois magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires représentant chacune des filières;

    • d'un·e membre du personnel.
       

  • Elle est assistée dans ses travaux par le secrétaire général, qui y siège avec voix consultative.
     
  • Elle publie chaque année un compte-rendu de l'activité de Pouvoir judiciaire.

  • La Commission de gestion a notamment pour compétence d'arrêter la politique du Pouvoir judiciaire en matière de haute direction, de ressources humaines, de systèmes d'information, de finances, de logistique, de sécurité et de communication. Elle adopte les règlements nécessaires à cet effet.    

 

5. Les conditions d'éligibilité des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s

  • La magistrature judiciaire regroupe des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires, des juges suppléant·e·s et des juges assesseur·e·s, ainsi que les cinq magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s de la Cour d'appel du Pouvoir judiciaire, dont les conditions d'éligibilité diffèrent en partie.

  • Juges titulaires

Pour être éligibles, les magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires, catégorie qui comprend les procureurs et les juges de carrière, doivent:

  • être au bénéfice du brevet d'avocatProfessionnel·le du droit qui exerce une profession libérale. Elle ou il informe et conseille ses client·e·s au sujet de leurs droits et obligations, des démarches et des procédures; elle ou il les assiste, les représente et défend leurs intérêts devant la justice. Son activité est rémunérée par des honoraires. L'assistance ou la représentation par un·e avocat·e est obligatoire ou facultative selon la nature de l'affaire et les juridictions compétentes. L'avocat·e est inscrit·e au barreau. En matière pénale, à Genève, l’avocat·e de la première heure intervient dès l'interpellation de la ou du prévenu∙e par la police.;
  • pouvoir justifier de trois ans de pratique professionnelle;
  • être de nationalité suisse;
  • avoir l'exercice des droits politiques à Genève;
  • jouir d'une bonne réputation;
  • ne pas faire l'objet d'un acte de défaut de biens.

Au 1er juin 2020, les juridictions compteront 153 magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires (96 femmes, soit 63% et 57 hommes, soit 37%).

Vidéos sur le rôle du procureur·e et du juge au Pouvoir judiciaire
 

  • Juges suppléant·e·s

    • Les juges suppléant·e·s doivent remplir les mêmes conditions d'éligibilité que les magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires.
    • Ils renforcent les juridictions et sont mis en œuvre de manière occasionnelle. Il s'agit le plus souvent d'avocatProfessionnel·le du droit qui exerce une profession libérale. Elle ou il informe et conseille ses client·e·s au sujet de leurs droits et obligations, des démarches et des procédures; elle ou il les assiste, les représente et défend leurs intérêts devant la justice. Son activité est rémunérée par des honoraires. L'assistance ou la représentation par un·e avocat·e est obligatoire ou facultative selon la nature de l'affaire et les juridictions compétentes. L'avocat·e est inscrit·e au barreau. En matière pénale, à Genève, l’avocat·e de la première heure intervient dès l'interpellation de la ou du prévenu∙e par la police.·e·s ou d'ancien·e·s magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s du Pouvoir judiciaire.
    • Au 1er juin 2020, les tribunaux compteront 82 magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s suppléant·e·s.
       
  • Juges assesseur·e·s
     
    • Les juges assesseur·e·s siègent dans certaines juridictions, en principe dans le but de faire bénéficier le tribunal de compétences techniques spécifiques (santé, psychiatrie, éducation, travail social, fiscalité, construction, etc.) ou de lui apporter la sensibilité des milieux intéressés dans des contentieux politiquement ou socialement sensibles (droit du bail, droit des assurances sociales).
    • Pour ces magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s, qui n'exercent leur activité qu'à titre accessoire, les conditions d'éligibilité ne requièrent pas forcément de connaissances professionnelles du droit.
    • Au 1er juin 2020, suite à la démission de trois juges assesseur·e·s élu·e·s, les tribunaux compteront 258 magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s assesseur·e·s.

 

6. Le contrôle des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s dans l'exercice de leur charge

  • Toutes les personnes qui aspirent à rejoindre la magistrature, en tant que titulaire, suppléant·e ou assesseur·e, font l'objet d'un préavis du Conseil supérieur de la magistrature.
     

  • Ce conseil est composé:

    • du ou de la président·e de la Cour de justice, qui le préside;
    • du procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire. général;
    • de deux magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s;
    • de trois membres nommés par le Conseil d'Etat;
    • de deux avocatProfessionnel·le du droit qui exerce une profession libérale. Elle ou il informe et conseille ses client·e·s au sujet de leurs droits et obligations, des démarches et des procédures; elle ou il les assiste, les représente et défend leurs intérêts devant la justice. Son activité est rémunérée par des honoraires. L'assistance ou la représentation par un·e avocat·e est obligatoire ou facultative selon la nature de l'affaire et les juridictions compétentes. L'avocat·e est inscrit·e au barreau. En matière pénale, à Genève, l’avocat·e de la première heure intervient dès l'interpellation de la ou du prévenu∙e par la police.·e·s désigné·e·s par leurs pairs.
       
  • Cet organe disciplinaire surveille les magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s pendant la durée de leur mandat, en veillant à ce qu'ils exercent leur charge conformément au serment qu'elles ou ils ont prêté.
     

  • Les décisions du Conseil supérieur de la magistrature peuvent être contestées auprès de la Cour d'appel du Pouvoir judiciaire.