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Conseil supérieur de la magistrature

Le Conseil supérieur de la magistrature exerce la surveillance des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires, assesseur·e·s et suppléant·e·s du Pouvoir judiciaire. Il veille au bon fonctionnement des juridictions et s'assure que les magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s remplissent leur charge avec dignité, rigueur, assiduité, diligenceSoin et attention avec laquelle une personne accomplit une tâche. Elle est le contraire de la négligence. En langage juridique, à la diligence de, signifie sur la demande, à la requête de. et humanité.

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Place du Bourg-de-Four 1
1204 Genève

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Conseil supérieur de la magistrature
Case postale 3900
1211 Genève 3

Présidence

M. Christian COQUOZ
Président

Compétences

Le Conseil supérieur de la magistrature:

  • Assure la surveillance administrative et le contrôle de l'activité des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s judiciaires.
  • Instruit les plaintes concernant des magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s judiciaires dans l’exercice de leur fonction.
  • Prononce des sanctions disciplinaires ou des mesures à l’encontre de magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s (relève de charge, injonction à compléter sa formation professionnelle, etc.).
  • Statue sur les demandes de magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s en modification de leur taux d'activité.
  • Statue sur les demandes de levée du secret de fonction auquel sont soumis·e·s les magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s du Pouvoir judiciaire et les personnes désignées par une autorité judiciaire pour remplir une mission prévue par la loiRègle de droit écrite à portée générale et impersonnelle, applicable à toutes et à tous, votée par le parlement fédéral ou cantonal, fixant les droits, les obligations ou les compétences des personnes concernées et réglementant leur comportement à travers des préceptes et des interdits..
  • Préavise les candidatures aux élections judiciaires.

Organisation et composition

Le Conseil supérieur de la magistrature est composé de 2 membres de droit, la ou le président·e de la Cour de justice, qui le préside, et la ou le procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire.·e général·e, de 4 membres élus par leurs pairs, à savoir 2 magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s titulaires du Pouvoir judiciaire et 2 avocatProfessionnel·le du droit qui exerce une profession libérale. Elle ou il informe et conseille ses client·e·s au sujet de leurs droits et obligations, des démarches et des procédures; elle ou il les assiste, les représente et défend leurs intérêts devant la justice. Son activité est rémunérée par des honoraires. L'assistance ou la représentation par un·e avocat·e est obligatoire ou facultative selon la nature de l'affaire et les juridictions compétentes. L'avocat·e est inscrit·e au barreau. En matière pénale, à Genève, l’avocat·e de la première heure intervient dès l'interpellation de la ou du prévenu∙e par la police.·e·s au barreau, ainsi que 3 membres désignés par le Conseil d’État, qui ne peuvent être ni magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e·s ni avocatProfessionnel·le du droit qui exerce une profession libérale. Elle ou il informe et conseille ses client·e·s au sujet de leurs droits et obligations, des démarches et des procédures; elle ou il les assiste, les représente et défend leurs intérêts devant la justice. Son activité est rémunérée par des honoraires. L'assistance ou la représentation par un·e avocat·e est obligatoire ou facultative selon la nature de l'affaire et les juridictions compétentes. L'avocat·e est inscrit·e au barreau. En matière pénale, à Genève, l’avocat·e de la première heure intervient dès l'interpellation de la ou du prévenu∙e par la police.·e·s. A l’exception de la ou du président·e de la Cour de justice et de la ou du procureurMagistrat∙e du Ministère public qui, dans les affaires pénales, mène l’enquête préliminaire (phase d’instruction) et soutient l’accusation (phase de jugement). La ou le procureur∙e général∙e, secondé∙e par 5 premier∙ère∙s procureur∙e∙s, dirige le Ministère public. Par ailleurs, la ou le procureur∙e général∙e assume des tâches institutionnelles telles que la présidence de la commission de gestion du Pouvoir judiciaire.·e général·e, les membres du conseil sont désignés pour 3 ans. Elles et ils sont rééligibles une fois.

En cas d'absence des titulaires, un·e magistratPersonne appartenant au corps judiciaire et investie, à titre professionnel, du pouvoir de rendre la justice ou de la requérir au nom de l'Etat.·e titulaire, un·e avocatProfessionnel·le du droit qui exerce une profession libérale. Elle ou il informe et conseille ses client·e·s au sujet de leurs droits et obligations, des démarches et des procédures; elle ou il les assiste, les représente et défend leurs intérêts devant la justice. Son activité est rémunérée par des honoraires. L'assistance ou la représentation par un·e avocat·e est obligatoire ou facultative selon la nature de l'affaire et les juridictions compétentes. L'avocat·e est inscrit·e au barreau. En matière pénale, à Genève, l’avocat·e de la première heure intervient dès l'interpellation de la ou du prévenu∙e par la police.·e au barreau et un membre désigné par le Conseil d'Etat les suppléent.

La Cour d'appel du Pouvoir judiciaire est l'instance de recoursMoyen de procédure permettant à toute personne n'acceptant pas un jugement de première instance de porter le litige devant une juridiction de seconde instance (en matière administrative). En matière pénale, civile et administrative, moyen de droit contre les décisions incidentes. contre les décisions du conseil.

Membres du Conseil supérieur de la magistrature

Mise à jour au 15 septembre 2023

Christian COQUOZ, président Président de la Cour de justice
Olivier JORNOT Procureur général
Patrick CHENAUX Juge à la Cour de justice
Miranda LINIGER GROS Juge au Tribunal civil
Jean-François DUCREST Avocat
Grégoire MANGEAT Avocat
Fabienne BUGNON  Ancienne députée au Grand Conseil de la République et canton de Genève
Françoise DEMIERRE MORAND Notaire
Fabienne PROZ JEANNERET Ancienne juge au Tribunal des mineurs
Florence KRAUSKOPF, suppléante Vice-présidente de la Cour de justice
Yves BERTOSSA, suppléant Premier procureur
Pauline ERARD, suppléante Juge à la Cour de justice
Matteo INAUDI, suppléant Avocat
Bénédict DE CANDOLLE, suppléant Notaire