Décisions | Chambre administrative de la Cour de justice Cour de droit public
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A/322/2025
ATA/235/2025 du 11.03.2025 ( FPUBL ) , IRRECEVABLE
A/359/2025
ATA/247/2025 du 11.03.2025 sur JTAPI/188/2025 ( MC ) , REJETE
A/28/2025
ATA/249/2025 du 11.03.2025 ( FPUBL ) , REFUSE
A/324/2025
ATA/233/2025 du 10.03.2025 ( EXPLOI ) , IRRECEVABLE
A/1345/2024
ATA/234/2025 du 10.03.2025 sur JTAPI/1111/2024 ( PE ) , IRRECEVABLE
A/244/2025
ATA/230/2025 du 07.03.2025 ( FPUBL ) , REFUSE
A/2215/2024
ATA/214/2025 du 04.03.2025 ( FORMA ) , REJETE
A/1756/2024
ATA/213/2025 du 04.03.2025 ( AMENAG ) , IRRECEVABLE
Descripteurs :
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DROIT PUBLIC DES CONSTRUCTIONS;CONDITION DE RECEVABILITÉ;OBJET DU RECOURS;PLAN DIRECTEUR;PLAN D'AFFECTATION
Normes :
LAT.14; LaLAT.10; LCI.59
Résumé :
Recours de propriétaires de la commune de Vandoeuvres contre l’arrêté du Conseil d’État du 24 avril 2024 approuvant la mise à jour partielle du plan directeur communal (PDCom), lequel délimitait trois périmètres de densification accrue en zone 5. À la forme, le PDCom constituait un plan directeur localisé au sens de l’art. 10 LaLAT. Les recourants considéraient toutefois que matériellement, il correspondait à un plan d’affectation. Or, le PDCom ne modifiait pas, même partiellement, l’affectation des périmètres choisis. Sur ceux-ci, le département pouvait autoriser une densification accrue aux conditions de l’art. 59 al. 4 LCI. Il n’en avait pas l’obligation, la décision étant soumise à son pouvoir d’appréciation, et il devait consulter la commune, voire obtenir son accord. Le PDCom n’octroyait pas au propriétaire un droit à un usage accru ni ne le contraignait à un tel usage. Il ne comportait pour le surplus aucune norme contraignante quant à l’emplacement, la nature, les dimensions des constructions, ainsi que les distances entres elles et le genre de développement souhaité, à l’instar par exemple d’un PLQ. Il ne touchait en définitive pas les droits et obligations des administrés et n’avait d’effet contraignant qu’à l’égard des autorités, en définissant la zone dans laquelle elles devraient exercer leur pouvoir d’appréciation en matière de densification accrue. Les propriétaires, dans la mesure où ils seraient spécialement touchés par un plan d’affectation spécial ou une demande d’autorisation de construire, pourront faire valoir leurs moyens dans la procédure de contestation y relative. Le PDCom ne pouvant être considéré comme un plan d’affectation, le recours était irrecevable
A/2998/2024
ATA/211/2025 du 04.03.2025 ( FPUBL ) , IRRECEVABLE
A/2070/2024
ATA/217/2025 du 04.03.2025 ( PATIEN ) , REJETE
Descripteurs :
SECRET PROFESSIONNEL;MÉDECIN;CONSENTEMENT DU LÉSÉ;PATIENT;CAPACITÉ DE DISCERNEMENT;QUALITÉ POUR AGIR ET RECOURIR;INTÉRÊT DIGNE DE PROTECTION;PERSONNE PROCHE;PARENTÉ;DROIT D'ÊTRE ENTENDU;LIBERTÉ PERSONNELLE;EXCÈS ET ABUS DU POUVOIR D'APPRÉCIATION
Normes :
LPA.11.al2; LPA.60.al1; CP.321; LS.12.al1; LS.12.al5; CC.378.al1; Cst.29.al2; Cst.10.al2; Cst.13.al2; LS.86.al1; Cst; CEDH.8; LS.87.al1; LS.86.al2; LS.87.al3; LS.88.al1; LIPAD.48; LS.55.letA
Résumé :
A défaut d’avoir démontré bénéficier d’un intérêt digne de protection prévalant sur l’intérêt public au respect du secret médical, le recourant ne peut prétendre à un droit inconditionnel à prendre connaissance du dossier médical de sa fille défunte. Le secret professionnel relevant notamment de la sphère privée de celle-ci, la qualité de proche de son père ne lui donne pas d’office un droit d’accéder à son dossier médical. A fortiori, le refus de sa défunte fille, dont la capacité de discernement n’a pas été remise en question, de lui permettre d’accéder à son dossier médical, ne saurait être contourné par sa seule volonté d’y avoir accès. Les arguments avancés par celui-ci à cette fin demeurent insuffisants, faute d’être étayés concrètement. Le recourant n’a d’ailleurs intenté aucune action en responsabilité civile à l’encontre des médecins traitants de sa défunte fille. Une approche différenciée des intervenants médicaux se justifie par le degré d’intimité de la relation médicale nouée avec la thérapeute. Refus de levée du secret professionnel justifié et rejet du recours.
A/4223/2023
ATA/228/2025 du 04.03.2025 sur JTAPI/907/2024 ( LCI ) , ADMIS
A/3799/2024
ATA/220/2025 du 04.03.2025 ( FORMA ) , REJETE
A/3665/2024
ATA/219/2025 du 04.03.2025 ( AIDSO ) , REJETE
A/3179/2024
ATA/218/2025 du 04.03.2025 ( TAXIS ) , SANS OBJET
A/2080/2022
ATA/229/2025 du 04.03.2025 sur JTAPI/1344/2022 ( LCI ) , ADMIS
A/3816/2024
ATA/226/2025 du 04.03.2025 ( LOGMT ) , REJETE
A/4156/2024
ATA/227/2025 du 04.03.2025 ( FORMA ) , REJETE
A/3302/2024
ATA/224/2025 du 04.03.2025 ( TAXE ) , REJETE
A/3474/2024
ATA/225/2025 du 04.03.2025 ( AIDSO ) , ADMIS
A/3972/2024
ATA/221/2025 du 04.03.2025 ( LAVI ) , REJETE
Recours TF déposé le 14.03.2025, 1C_146/2025
Descripteurs :
LOI FÉDÉRALE SUR L'AIDE AUX VICTIMES D'INFRACTIONS;PRESCRIPTION;PÉREMPTION;CHOSE JUGÉE
Normes :
LAVI.29.al1; LaLAVI.14.al1; LAVI.25.al1; LAVI.25.al3; CPP.402; CPP.387; LTF.103; CPP.404.al1
Résumé :
Le seul fait que l’autorité intimée n’ait pas relevé immédiatement une potentielle problématique d’irrecevabilité ne saurait, à lui seul, justifier une violation de l’art. 29 al. 1 LAVI, dès lors que la procédure a été menée avec célérité. Aucune des parties à la procédure pénale n’ayant remis en question le dispositif du jugement du Tribunal correctionnel statuant sur les conclusions civiles des recourants, auxquelles il était donné droit pleinement, l’appel n’avait pas d’effet suspensif sur ces points non contestés. Conformément aux bases légales applicables et à la jurisprudence fédérale en la matière, il incombait donc aux recourants de déposer leur requête en indemnisation dans le délai d’un an à compter de la date de la notification du jugement précité, ce qu’ils n’ont pas fait. Rejet du recours.
A/500/2025
ATA/216/2025 du 04.03.2025 ( MARPU ) , REJETE
A/442/2025
ATA/204/2025 du 03.03.2025 sur JTAPI/186/2025 ( MC ) , REJETE
A/620/2025
ATA/202/2025 du 28.02.2025 sur JTAPI/214/2025 ( MC ) , ADMIS
A/3832/2024
ATA/200/2025 du 27.02.2025 ( AMENAG )
A/3823/2024
ATA/199/2025 du 27.02.2025 ( AMENAG )
A/46/2025
ATA/198/2025 du 26.02.2025 ( PRISON ) , REJETE
A/301/2025
ATA/193/2025 du 20.02.2025 sur JTAPI/108/2025 ( MC ) , REJETE
A/174/2025
ATA/194/2025 du 20.02.2025 sur JTAPI/107/2025 ( MC ) , REJETE
A/3273/2024
ATA/190/2025 du 19.02.2025 ( EXPLOI ) , REJETE
A/171/2025
ATA/189/2025 du 18.02.2025 ( MARPU ) , REFUSE
A/2204/2024
ATA/181/2025 du 18.02.2025 ( FORMA ) , IRRECEVABLE
A/3533/2024
ATA/183/2025 du 18.02.2025 sur JTAPI/1192/2024 ( LCR ) , REJETE
A/3252/2024
ATA/175/2025 du 18.02.2025 ( MARPU ) , REJETE
A/3855/2023
ATA/179/2025 du 18.02.2025 sur JTAPI/681/2024 ( PE ) , REJETE
A/348/2024
ATA/180/2025 du 18.02.2025 ( AIDSO ) , PARTIELMNT ADMIS
A/1836/2024
ATA/176/2025 du 18.02.2025 sur JTAPI/996/2024 ( LCR ) , REJETE
A/2412/2024
ATA/173/2025 du 18.02.2025 ( FPUBL ) , REJETE
Recours TF déposé le 25.03.2025, 1C_172/2025
Descripteurs :
DROIT DE LA FONCTION PUBLIQUE;RAPPORTS DE SERVICE DE DROIT PUBLIC;HARCÈLEMENT SEXUEL(DROIT DU TRAVAIL);DEVOIR PROFESSIONNEL;RÉVOCATION DISCIPLINAIRE;PROPORTIONNALITÉ
Normes :
LPAC.16
Résumé :
Recours d’un préposé au guichet de l’office cantonal des véhicules contre sa révocation. Il avait régulièrement observé une collègue de manière insistante, en particulier ses fesses, et lui avait fait des remarques, notamment sexuellement connotées, concernant sa tenue et son physique. À des moments différents en salle de pause, il lui avait recommandé de ne pas manger tel aliment pour préserver « son beau cul », lui avait montré des photos de femme nue en faisant l’éloge d’une bonne alimentation, lui avait demandé de venir s’asseoir à sa table à côté de lui, seule place disponible, et l’avait désignée comme sa femme devant plusieurs personnes. Ces propos et ce comportement, non souhaités, constituaient une atteinte à la personnalité relevant du harcèlement sexuel, et dès lors une violation aiguë des devoirs du recourant. Il avait également craché deux glaires dans la poubelle à la vue de sa collègue et régulièrement fait usage de la formule « salut les filles, ça mouille ? » en arrivant sur son lieu de travail, ce qui contrevenait également à ses devoirs. Par son comportement et son absence d’inclination à modifier sa manière de communiquer avec ses collègues et sa hiérarchie, il avait démontré son inaptitude à évoluer dans un environnement professionnel comportant une interaction avec une ou plusieurs équipes, composées aussi de femmes, sans risquer de porter gravement atteinte à la personnalité de celles-ci. La durée de son engagement ainsi que ses qualités professionnelles et personnelles, reconnues, ne palliaient pas l’important risque précité. Aucune sanction moins grave n’apparaissait apte à protéger les membres de l’office, en particulier la gent féminine. Recours rejeté.
A/64/2023
ATA/172/2025 du 18.02.2025 sur JTAPI/244/2024 ( LDTR ) , REJETE
Recours TF déposé le 26.03.2025, 1C_174/2025
Descripteurs :
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DROIT PUBLIC DES CONSTRUCTIONS;CONSTRUCTION ET INSTALLATION;PERMIS DE DÉMOLIR;PERMIS DE CONSTRUIRE;SURVEILLANCE ÉTATIQUE;LOYER;PESÉE DES INTÉRÊTS;EXCEPTION(DÉROGATION);ZONE DE DÉLASSEMENT
Normes :
RPUS.13; RPUS.14; LDTR.11; LPA.60
Résumé :
rejet d’un recours déposé par une association de locataires contre un jugement du TAPI confirmant des autorisations de démolir et reconstruire ainsi qu’une autorisation de construire portant sur une surélévation, concernant un groupe de bâtiments d’habitations totalisant 257 logements, dont 37 appartements supplémentaires, dans les deux étages plus un attique de la surélévation et, 52 supplémentaires dans les immeubles à reconstruire. Examen de la qualité pour recourir de l’association. La recourante échoue à démontrer l’inexactitude des états locatifs sur la base desquels le service LDTR à déterminer si les loyers avant travaux correspondaient aux BPP et fixer les loyers après travaux. Examen du respect du RPUS s’agissant des espaces verts et de détente. Octroi de la dérogation reposant sur une pesée d’intérêts faite conformément aux principes applicables.
A/3361/2022
ATA/186/2025 du 18.02.2025 sur JTAPI/1390/2023 ( LCI ) , PARTIELMNT ADMIS
Descripteurs :
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DROIT PUBLIC DES CONSTRUCTIONS;CONSTRUCTION ET INSTALLATION;PERMIS DE CONSTRUIRE;LOGEMENT;TRAVAUX SOUMIS À AUTORISATION;AUTORISATION PRÉALABLE;ÉQUIPEMENT(CONSTRUCTION);SERVITUDE;ACCÈS À LA ROUTE
Normes :
LAT.19.al1; LAT.22.al2.letb; LPA.69.al3; CC.730 ss; LCI.5.al1; LCI.16.al1.letb; LCI.1146.al1
Résumé :
: Admission partielle d’un recours déposé par la propriétaire d’une parcelle notamment contre l’annulation par le TAPI d’une autorisation de construire un bâtiment au motif que la parcelle n’est pas équipée en raison de l’absence d’accès suffisant. Compte tenu de la situation de l’omission par le TAPI de la situation de la parcelle le long de la route de Chancy impliquant que la garantie d’accès pour les services de secours et autres services publics est donnée, de même que l’accès pour les piétons, voire les deux roues. Quant à l’accès carrossable au garage souterrain de 29 places prévu, il emprunte l’assiette d’une servitude constituée sur deux autres parcelles adjacentes, emprunté quotidiennement pour desservir ces parcelles et dont le texte clair prévoit qu’elle soit empruntée sur toute sa longueur dès que la propriétaire de la parcelle concernée par le projet y construirait un bâtiment. Les obstacles tels qu’un mur séparatif et un couvert à voiture existant sur l’assiette de la servitude, sur la parcelle voisine de celle concernée par le projet, ne constituent pas des obstacles à l’admission d’un accès suffisant dans la mesure où l’autorisation de construire sera conditionnée à la preuve de l’accès au plus tard au moment de la réalisation du projet. Le TAPI n’ayant pas examiné les autres griefs soulevés dans les cinq recours qu’elle a joint, la cause lui est renvoyée afin de préserver le double degré de juridiction.
A/428/2025
ATA/170/2025 du 17.02.2025 ( MC ) , REJETE
A/157/2025
ATA/166/2025 du 13.02.2025 ( FORMA ) , IRRECEVABLE
A/2370/2024
ATA/156/2025 du 11.02.2025 ( MARPU ) , REJETE
A/4095/2024
ATA/162/2025 du 11.02.2025 ( FORMA ) , IRRECEVABLE
A/3871/2024
ATA/154/2025 du 11.02.2025 ( PRISON ) , REJETE
A/2539/2024
ATA/157/2025 du 11.02.2025 ( MARPU ) , IRRECEVABLE
A/4151/2024
ATA/164/2025 du 11.02.2025 ( EXPLOI ) , REFUSE
A/1491/2023
ATA/159/2025 du 11.02.2025 sur JTAPI/347/2024 ( PE ) , REJETE
A/3582/2023
A/686/2022
ATA/161/2025 du 11.02.2025 sur JTAPI/222/2024 ( ICC ) , PARTIELMNT ADMIS
Recours TF déposé le 21.03.2025, 9C_177/2025
Descripteurs :
IMPÔT SUR LES GAINS IMMOBILIERS;REPORT DE L'IMPOSITION;REMPLOI;CALCUL DE L'IMPOT;LF SUR L'HARMONISATION DES IMPÔTS DIRECTS DES CANTONS ET DES COMMUNES
Normes :
LHID.12.al3.lete; LCP.80; LCP.84.al1.letg; LCP.85.al1.leta
Résumé :
Le report de l’imposition d’un gain immobilier en cas de remploi au sens des art. 12 al. 3 let. e LHID ne requiert pas que le contribuable ait effectivement payé un tel impôt et qu’il lui ait été remboursé. Le contribuable qui n’a pas déboursé d’impôt lors de la vente de son premier logement en raison du taux de zéro applicable aux propriétaires depuis 25 ans ou plus, peut donc se prévaloir du remploi, et du cumul des durées de possession qui en découle, au moment de l’imposition du gain immobilier résultant de la vente de son second logement. Recours partiellement admis.
A/1834/2023
ATA/160/2025 du 11.02.2025 sur JTAPI/436/2024 ( LCI ) , REJETE
Recours TF déposé le 20.03.2025, 1C_165/2025
Descripteurs :
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DROIT PUBLIC DES CONSTRUCTIONS;CONSTRUCTION ET INSTALLATION;TRAVAUX DE CONSTRUCTION;DROIT D'ÊTRE ENTENDU;ZONE AGRICOLE;CONFORMITÉ À LA ZONE;REMISE EN L'ÉTAT;DROIT CONSTITUTIONNEL À LA PROTECTION DE LA BONNE FOI;PRINCIPE DE LA BONNE FOI;PROPORTIONNALITÉ;INTÉRÊT PUBLIC;PESÉE DES INTÉRÊTS;PERMIS DE CONSTRUIRE;SUPPRESSION(EN GÉNÉRAL);RÉTABLISSEMENT DE L'ÉTAT ANTÉRIEUR;MOTIVATION;CONSTATATION DES FAITS;ÉGALITÉ DE TRAITEMENT
Normes :
LPA.59.letb; Cst..29.al2; LPA.18A.al1; LCI.129; LCI.130; LAT.22.al1; LAT.16; LAT.16A; Cst..5.al2
Résumé :
Recours d’un propriétaire d’une parcelle en zone agricole utilisée depuis de nombreuses années pour son commerce de voitures d’occasion contre le jugement du TAPI confirmant un ordre de remise en état de sa parcelle. L’ordre de remise en état comportait deux parties. La première partie, décision d’exécution d’un ordre de remise en état ancien et déjà contesté sans succès, n’est pas sujette à recours. La seconde partie, sur les nouveaux aménagements réalisés sans autorisation, peut être examiné par la chambre administrative. Le recourant n’a pas demandé d’autorisation, les aménagements litigieux ne sont pas autorisables en zone agricole et la question de la prescription trentenaire ne se pose pas. Le recourant ne peut se prévaloir de la bonne foi et l’intérêt public au rétablissement d’une situation conforme au droit et à la protection de la zone agricole prime l’intérêt privé du recourant à utiliser les installations d’agrément qu’il a installées sur sa parcelle. Le délai pour remettre en état, au vu des aménagements, est proportionné. Rejet du recours.
A/2849/2023
ATA/158/2025 du 11.02.2025 sur JTAPI/450/2024 ( LDTR ) , ADMIS
Recours TF déposé le 20.03.2025, 1C_163/2025
Descripteurs :
AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DROIT PUBLIC DES CONSTRUCTIONS;PERMIS DE CONSTRUIRE;LOGEMENT;TRAVAUX SOUMIS À AUTORISATION;RÉNOVATION D'IMMEUBLE;TRAVAUX DE CONSTRUCTION;BAIL À LOYER;LOYER CONTRÔLÉ;SURVEILLANCE ÉTATIQUE
Normes :
LDTR.1; LDTR.43.al1; LDTR.43.al2; LDTR.44; RGZD.6.al1; RDTR.6.al1
Résumé :
L'art. 43 LDTR poursuit deux finalités : d'une part, prévenir des travaux ne présentant pas d’intérêt pour les locataires et éviter des malentendus et des malaises dans les relations bailleur – locataires, et, d'autre part, permettre aux locataires de connaître l’éventuelle hausse de loyer après travaux et, en cas d’impossibilité de l’assumer, de pouvoir quitter le logement avant d’avoir à subir des travaux.
En l'espèce, ni l'OCLPF, instance de préavis, ni le DT n'étaient au courant que les lettres d'information à chacun des locataires, du 15 juin 2022, versées au dossier d'autorisation de construire n'avaient, par erreur, pas été envoyées à ces derniers (consid. 2.5).
La séance du 29 juin 2023 au cours de laquelle le bureau d'architecte a exposé le projet de travaux au comité de l'association des habitants ne remplit pas les conditions de l'art. 43 al. 1 et al. 2 LDTR (consid. 2.6).
Les lettres d'information adressées individuellement à chaque locataire par le propriétaire le 30 octobre 2023, postérieurement à la délivrance de l'autorisation, ne remplissent pas non plus les conditions de l'art. 43 al. 1 et 2 LDTR (consid. 2.6).
Le DT n'a dès lors pas pu exercer le pouvoir d'appréciation qui lui est conféré à l'art. 43 al. 3 LDTR (consid. 3).
L'autorisation est annulée aux fins de respecter l'obligation voulue par le législateur que les locataires soient informés au préalable et par écrit ainsi que consultés, aux deux fins précitées (art. 43 al. 1 et 2 LDTR).
Le dossier est renvoyé au DT pour nouveau préavis de l'OCLPF.
A/2951/2024
ATA/153/2025 du 10.02.2025 ( EXPLOI ) , REJETE
A/4170/2024
ATA/148/2025 du 05.02.2025 ( FPUBL ) , REFUSE
A/4139/2024
ATA/149/2025 du 05.02.2025 ( PRISON ) , IRRECEVABLE
A/4132/2024
ATA/130/2025 du 04.02.2025 ( PROC ) , IRRECEVABLE
A/3134/2022
ATA/139/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/530/2024 ( PE ) , REJETE
A/3242/2024
ATA/137/2025 du 04.02.2025 ( AIDSO ) , REJETE
A/3579/2023
ATA/146/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/658/2024 ( ICCIFD ) , REJETE
A/2449/2024
ATA/143/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/876/2024 ( PE ) , REJETE
A/3307/2024
ATA/144/2025 du 04.02.2025 ( FORMA ) , REJETE
A/3315/2024
ATA/147/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/1163/2024 ( ICCIFD ) , REJETE
A/2406/2023
ATA/145/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/808/2024 ( ICC ) , REJETE
Descripteurs :
DROIT FISCAL;ASSUJETTISSEMENT(IMPÔT);IMPÔT SUR LES SUCCESSIONS ET LES DONATIONS;SUCCESSION FISCALE;HÉRITIER;FOR SUCCESSORAL;DOMICILE FISCAL(DOUBLE IMPOSITION);CHANGEMENT DE RÉSIDENCE;CENTRE DE VIE;CHANGEMENT DE DOMICILE;INTENTION DE S'ÉTABLIR;DOMICILE À L'ÉTRANGER;DOMICILE EN SUISSE;DROIT D'ÊTRE ENTENDU;SECRET FISCAL
Normes :
Cst..3; LDS.1; LDS.2.al1; LDS.3.al1; CC.23; LIFD.110; LIFD.114; LHID.39; LHID.41.al1; LPFisc.11; LPFisc.17
Résumé :
Rejet du recours de l’administration fiscale cantonale contre un arrêt du Tribunal administratif de première instance qui a estimé à juste titre que la succession en cause ne s’était pas ouverte à Genève dès lors que la défunte n’avait plus de domicile à Genève et qu’elle s’en était constitué un nouveau à l’étranger.
A/2634/2023
ATA/132/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/359/2024 ( DOMPU ) , REJETE
Descripteurs :
DOMAINE PUBLIC;USAGE PARTICULIER;USAGE COMMUN;USAGE COMMUN ACCRU;PLACE DE PARC;CHARGEMENT DE MARCHANDISES;CIRCULATION ROUTIÈRE(DROIT DE LA CIRCULATION ROUTIÈRE);LOI FÉDÉRALE SUR LA CIRCULATION ROUTIÈRE;ARRÊT(CIRCULATION ROUTIÈRE);RÈGLE DE LA CIRCULATION;DÉMÉNAGEMENT;TAXE D'UTILISATION DU DOMAINE PUBLIC;PRATIQUE JUDICIAIRE ET ADMINISTRATIVE;CHANGEMENT DE PRATIQUE;ÉGALITÉ DE TRAITEMENT;PROPORTIONNALITÉ;DROIT FÉDÉRAL;DROIT PUBLIC;PRIMAUTÉ DU DROIT FÉDÉRAL
Normes :
Cst; Cst; Cst; Cst; Cst; CC.664; LCR.1; LCR.3; LCR.37.al2; LCR.43.al2; OCR.1.al4; OCR.18.al1; OCR.19.al1; OCR.21.al2; LDPu.1; LDPu.13; LDPu.15; LDPu.26.al1; LRoutes.1; LRoutes.4; LRoutes.55; LRoutes.56; LRoutes.57.al1; LRoutes.59; LRoutes.96.al2; RCVP.1; RCVP.2; RCVP.3; RTEDP.1.al2; RTEDP.4; RTEDP.5A
Résumé :
La réservation de places de stationnement à des fins de déménagement constitue un usage accru du domaine public. Elle nécessite ainsi l'obtention d'une permission et entraîne la perception d'une taxe. La nouvelle pratique de la Ville de Genève, consistant à délivrer une permission pour la réservation de places de stationnement à des fins de déménagement et à percevoir une taxe à cet effet, est donc conforme au droit. Le changement de pratique ne viole pas les principes d'égalité de traitement et de l'interdiction de l'arbitraire. Rejet du recours interjeté par une entreprise de déménagement contre un jugement du TAPI confirmant une décision de la Ville de Genève lui octroyant une permission pour la réservation de places de stationnement en vue d'un déménagement pour une durée de 11 heures.
A/4190/2024
ATA/131/2025 du 04.02.2025 ( PROC ) , PARTIELMNT ADMIS
A/1498/2024
ATA/133/2025 du 04.02.2025 ( NAT ) , REJETE
Descripteurs :
ACQUISITION DE LA NATIONALITÉ;NATURALISATION;FONCTIONNAIRE;ORGANISATION INTERNATIONALE;DEVOIR DE COLLABORER
Normes :
LN.50; aLN.12.al1; aLN.12.al2; aLN.14; aLN.15.al1; aLN.15a.al1; aLN.36.al1; LNat.11.al1; LNat.11.al2; LNat.11.al3; LNat.14.al4; RNat.11.al6
Résumé :
Les demandes de naturalisation déposées avant le 1er janvier 2018 sont régies par l’ancienne LN. L'aLN permettait au fonctionnaire international résidant en Suisse de demander la naturalisation, son séjour étant légal au sens de l’art. 36 al. 1 aLN en vertu des règles particulières régissant les rapports entre la Suisse et l’organisation internationale concernée, et ce indépendamment de la délivrance d’une carte de légitimation par le département fédéral des affaires étrangères. Les années de résidence en Suisse en qualité de fonctionnaire international doivent être comptabilisées dans le cadre d’une naturalisation. Il faut se fonder sur l’ensemble des circonstances pour déterminer si le requérant réside en Suisse. Les parties ont le devoir de collaborer à l'établissement des faits, devoir qui est spécialement élevé s'agissant de faits que la partie connaît mieux que quiconque.
A/3495/2024
ATA/138/2025 du 04.02.2025 ( FORMA ) , REJETE
Descripteurs :
FORMATION PROFESSIONNELLE;ÉTUDIANT;DEVOIR SCOLAIRE;MESURE DISCIPLINAIRE;EXCLUSION(EN GÉNÉRAL);DROIT D'ÊTRE ENTENDU
Normes :
Cst; LPA.61.al1; LIP.1.al3; LIP.84.al1.letc; LIP.115; LIP.118.al1; LIP.118.al5; LIP.119.al1; REST.1.lete; REST.41; REST.49.al1
Résumé :
Vu les éléments versés au dossier, notamment le récit des protagonistes et des différents intervenants de l’altercation et des suites de celle-ci, le recourant n’a pas, contrairement à ses allégations, adopté une attitude uniquement passive. Le comportement alors adopté ne correspond pas à celui d’une personne visant à « désamorcer la situation ». En ces circonstances, une enquête approfondie n’apporterait aucune précision supplémentaire utile. La sanction de deux jours d’exclusion infligée aux deux élèves est proportionnée et justifiée. Rejet du recours.
A/1854/2023
ATA/141/2025 du 04.02.2025 sur JTAPI/1408/2023 ( PE ) , REJETE
A/1410/2024
ATA/142/2025 du 04.02.2025 ( LAVI ) , ADMIS
A/3291/2024
ATA/134/2025 du 04.02.2025 ( MARPU ) , REJETE
Descripteurs :
MARCHÉS PUBLICS;APPEL D'OFFRES(MARCHÉS PUBLICS);SOUMISSIONNAIRE;EXCLUSION(EN GÉNÉRAL);SOUS-TRAITANT;ÉGALITÉ DE TRAITEMENT;PRINCIPE DE LA TRANSPARENCE(EN GÉNÉRAL);FORMALISME EXCESSIF;PROCURATION;CONFLIT DES CONDITIONS GÉNÉRALES;DROIT D'ÊTRE ENTENDU;CONSULTATION DU DOSSIER;POUVOIR D'APPRÉCIATION
Normes :
Cst..29.al2; AIMP.11.letg; RMP.22; LPA.61.al1; L-AIMP.4; RMP.1; RMP.12.al2; RMP.24; RMP.35.al1; RMP.35.al7; RMP.35.al8; RMP.35.al9; RMP.39; RMP.42.al1.leta; RMP.42.al3
Résumé :
Aucun élément au dossier ne permettant d’étayer les doutes de la recourante s’agissant d’un éventuel non-respect de la part des intimés de leurs obligations légales dans le cadre de la procédure de marché public concernée, en l’absence de recours contre les prolongations de délai publiées dont l’intéressée a pu bénéficier au même titre que les autres soumissionnaires et vu le dossier de la cause, il n’y a pas lieu de donner suite aux mesure d’instruction requises, étant rappelé que la recourante ne peut prétendre à avoir accès aux dossiers de tiers. Faute pour cette dernière d’avoir dûment rempli l’annexe relative à l’annonce des sous-traitants alors que celle-ci était expressément requise ce que les intimés avaient expliciter dans leurs réponses aux questions sur leur forum, cette condition ne peut être considérée comme facultative ni satisfaite. Dans la mesure où l’appel d’offres prévoyait la possibilité d’une procuration afin de représenter la soumissionnaire et l’octroi d’un délai pour pallier des éventuelles lacunes formelles de signature et/ou de remise des procurations, il ne peut être reproché à la recourante d’y avoir remédié dans le délai imparti. L’offre de la recourante ayant été établie en fonction de ses propres « suggestions contractuelles », il ne peut être retenu qu’elle souscrit pleinement aux conditions générales faisant partie du dossier d’appel d’offres et des conditions de celui-ci. L’admission de deux des trois motifs d’exclusion de l’offre de la recourante conduit au rejet du recours.
A/3501/2024
ATA/135/2025 du 04.02.2025 ( PATIEN ) , REJETE
Recours TF déposé le 10.03.2025, 2C_151/2025
Descripteurs :
SANTÉ;PROFESSION;VÉTÉRINAIRE;CHAT(ANIMAL);AUTORITÉ DE SURVEILLANCE;FAUTE PROFESSIONNELLE;DEVOIR PROFESSIONNEL;DÉNONCIATION(EN GÉNÉRAL);PARTIE À LA PROCÉDURE;PATIENT;DÉCISION INCIDENTE
Normes :
LPMéd.41.al1; LPMéd.43; LPMéd.125B.al1; LPMéd.125B.al3; LComPS.9; LComPS.8; LComPS.21; LComPS.22; LS.45
Résumé :
Rejet du recours de la propriétaire d’un animal domestique décédé à laquelle la commission de surveillance des professions de la santé et des droits des patients a dénié la qualité de partie dans la procédure disciplinaire devant elle, ne lui reconnaissant que la qualité de dénonciatrice. Si l’animal de possède pas de droits strictement personnels et que son maître entretient pour lui la relation juridique avec le vétérinaire de son vivant, le maître ne devient pas pour autant le patient et lui accorder après la mort de l’animal des droits que celui-ci ne possédait ni n’exerçait ne trouve pas de fondement dans la loi.