L’arrêt du Tribunal fédéral porte sur le licenciement de Christian*, un boulanger de 62 ans ayant travaillé près de 19 ans au sein d'un laboratoire. Le 27 mai 2020, jour de réouverture du laboratoire après une fermeture liée à la pandémie, l’employé se voit notifié son licenciement. Et ce, sans qu’un motif clair ne lui soit apporté. Ultérieurement, son employeuse invoquera des raisons économiques liées à la baisse d’activité impliquant la fermeture provisoire d'un de ses laboratoires. Les arguments de l'employeuse n'ont toutefois pas convaincu les instances judiciaires. En effet, cette dernière aurait dû discuter avec l’employé De la restructuration provisoire envisagée, et examiner avec lui les solutions alternatives possibles, lesquelles existaient. La décision a été jugée brusque et dépourvue d'empathie au point de plonger l'employé dans une dépression majeure. A cela s'ajoute que, l’employeuse, insensible à l'état de l'employé, l'a a enjoint de reprendre le travail pendant son préavis, aggravant son état de santé.
Le recours de l'employeuse est donc rejeté par le Tribunal fédéral.
* prénom d'emprunt