Les Portes ouvertes du Palais, organisées ce samedi 1er octobre, ont permis à un public enthousiaste de mieux comprendre le fonctionnement de la justice et de rencontrer celles et ceux qui oeuvrent à son service. Le programme riche et varié a ainsi attiré plus de 3'100 personnes.
Parmi les temps forts de cette journée, les procès fictifs, tenus dans les salles d'audience historiques, ont fait salle comble. Du côté de la filière pénale, le tribunal a entendu l'auteur présumé d'un brigandage. Les juges prud'hommes ont traité du licenciement abusif d'une jeune architecte, tandis que le Tribunal administratif de première instance statuait sur une mesure de retrait de permis. Parallèlement, la chambre administrative de la Cour de justice organisait un transport sur place pour juger du projet de transformation d'une salle d'audience historique en crèche.
Outre l'allocution du procureur général Olivier Jornot sur le thème "La justice à huis clos ou à portes ouvertes?", plusieurs interventions ont suscité l'intérêt du public et permis des échanges nourris, à l'instar du dialogue entre juges et procureur∙e∙s décrivant leur quotidien, la présentation de l'aménagement d'une salle d'audience, le rôle de la chambre constitutionnelle ou encore les enjeux liés à la transition vers le dossier judiciaire numérique.
Des visites des "violons" du Palais de justice, qui ont suscité la curiosité du plus grand nombre, étaient également organisées par l'Office cantonal de la détention (OCD) du Département de la sécurité, de l'emploi et de la santé (DSPS).
Au terme d'une journée qui a aussi accueilli des visites historiques, des séances de médiation fictives, un stand de réalité virtuelle, ou encore une exposition "des sorcières aux robots", ce sont plus de 3'100 visiteuses et visiteurs qui sont venus découvrir les différentes facettes du Pouvoir judiciaire.
L'opportunité était ainsi offerte à un public de tous âges d'aller à la rencontre des magistrat∙e∙s et collaboratrices et collaborateurs du Pouvoir judiciaire, mais aussi à celle des avocat·e∙s, de l'Association des juristes progressistes, ainsi que des médiatrices et médiateurs, en vue de mieux comprendre l'activité de la justice genevoise. Le Pouvoir judiciaire tient à les remercier pour leur mobilisation et leur engagement qui ont fait de cette journée un succès.
Un atelier-dessin sur le thème "Dessine-moi la justice" a enfin permis aux plus jeunes de laisser s'exprimer leur talent sous la supervision avisée d'un dessinateur de presse.
Cette journée s'inscrivait dans le cadre de la Semaine de la démocratie qui se poursuit jusqu’au 8 octobre, un événement organisé par la Chancellerie d'Etat, tout comme les portes ouvertes de l'Hôtel-de-Ville tenues ce même jour.